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Proces de Laurent Gbagbo: la Juge Belge Christine Van den Wyngaert dit NON!

Les charges confirmées contre Gbagbo – L’intégralité des arguments de la juge belge qui a dit non

 

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Au sein de la rédaction du « Nouveau Courrier », nous avons voulu traduire pour nos lecteurs la totalité de l’opinion dissidente de la juge belge Christine Van den Wyngaert sur l’affaire qui oppose Fatou Bensouda à Laurent Gbagbo. Ses propos sont frappés au coin du bon sens juridique, et le fait que son argumentaire n’ait pas été suivi par ses collègues montre bien qu’il ne s’agissait pas, dans le cas d’espèce, de s’en tenir à la logique judiciaire dans toute sa rationalité. Un document pour l’Histoire.

  1. Je suis dans l’incapacité de suivre mes collègues quant à leur décision de confirmer les charges contre Laurent Gbagbo sur la base de l’article 25(3)(a),(b) et (d). Pour les raisons explicitées dans cette opinion, je suis d’avis que les preuves restent insuffisantes.

  2. Il y a une augmentation quantitative considérable des preuves soumises par le procureur depuis l’ajournement du 3 juin de l’année dernière. Les différents incidents soutenant l’accusation de crimes contre l’humanité sont désormais mieux soutenus par des preuves. Cependant, en dépit de la demande visant à obtenir plus d’informations et de meilleurs informations sur le nombre de victimes en relation avec les incidents supposés, le problème précédement identifié concernant le recours aux ouï-dire anonymes demeure.

  1. Plus important, je ne suis pas convaincue que le procureur a prouvé les modes de responsabilités alternatifs qui sont considés dans le Document amendé contenant les charges. Je n’ai aucune objection de principe quant à confirmer les modes de responsabilité alternatifs. Au contraire, si les modes de responsabilité alternés sont soutenus par des preuves, ils doivent être appliqués aussi vite que possible dans les procédures, si possible lors de la confirmation. Ce qui évite l’application de la régulation 55 à des moments tardifs de la procédure.

  2. Toutefois, les charges doivent seulement être confirmées si les preuves ont des chances réalistes de convaincre au delà du doute raisonnable. Je suis, bien sûr, consciente de ce que les standards applicables pour une confirmation sont bien plus bas que lors d’un procès. Lors de l’étape de la confirmation, le procureur peut même bénéficier du bénéfice du doute quand les questions relatives à la crédibilité de certains témoins ou à la valeur probante de documents en particulier. Toutefois, il doit exister une base de preuve suffisante pour convaincre de ce que ces questions seront résolues par le procureur durant le procès. S’il est clair que, si la preuve est considérée à son niveau maximal, des doutes substantiels sur son caractère suffisant demeurent, on ne peut pas confirmer les charges. En me basant sur ma compréhension de cela, je suis d’avis que les preuves à l’appui des charges sous l’article 25 (3)(a),(b) et (d) tombent en dessous des seuils de l’article 61(7) du Statut.

  3. En ce qui concerne les accusations en vertu de l’article 25 (3) (a), je ne suis pas convaincue par les éléments de preuve disponibles qu’il existe des motifs substantiels de croire que le plan commun présumé de maintenir Laurent Gbagbo au pouvoir soit explicitement

    ou implicitement la cause de la commission de crimes contre des civils pro-Ouattara . Il n’existe aucune preuve convaincante, à mon avis, qui montrent que Laurent Gbagbo s’est entendu à un quelconque moment avec son supposé « cercle rapproché » pour commettre des crimes contre des civils innocents. Par conséquent, je ne suis pas convaincue qu’il y avait un effort délibéré de la part de Laurent Gbagbo et de son « cercle rapproché » en vue de préparer mentalement et matériellement ses partisans à commettre des crimes contre des civils. Par exemple, je ne partage pas l’interprétation de mes collègues sur le fait que le discours de Gbagbo à Divo le 27 août 2010 a été un signal faisant comprendre à ses partisans qu’ils seraient autorisés à commettre des crimes contre des civils pro-Ouattara en toute impunité. Je ne crois pas non plus qu’il était prévisible que le meurtre et le viol de civils auraient lieu dans le cours normal des événements.

    Les données disponibles sur un nombre d’incidents violents isolés commis par

    les partisans de Laurent Gbagbo dans les années précédentes ne suffisent pas, à mon avis, pour montrer que Laurent Gbagbo savait que les FDS et/ou ses autres partisans auraient inévitablement commis des crimes contre des civils pro-Ouattara.

  4. En outre, les preuves disponibles ne m’ont pas convaincu qu’il y a des motifs substantiels de croire que Laurent Gbagbo, seul ou de concert avec un ou plusieurs membres du «cercle rapproché» présumé, a utilisé les forces à sa

    disposition pour commettre intentionnellement des crimes contre des civils. Il n’y a pas de preuve spécifique sur un quelconque ordre ou une instruction émanant de Laurent Gbagbo à cet effet, pas plus qu’un ordre ou une instruction qui puisse être déduite d’autres éléments de preuves disponibles, à mon avis. En particulier, je ne crois pas qu’il soit possible de déduire du fait que Laurent Gbagbo a interdit la marche sur la RTI, qu’il a implicitement chargé les forces impliquées dans la répression de commettre des crimes contre des protestataires civils pacifiques. De la même manière, je ne vois pas comment le déploiement de forces armées à Abobo, qui a impliqué une possible utilisation de mortiers, peut être interprété comme une instruction d’utiliser ces armes contre des civils. Il est important de garder à l’esprit, à cet égard, que l’armée a été déployée afin de lutter contre un groupe d’insurgés lourdement armés

    et que la pratique régulière application de la loi (police, gendarmerie) n’était plus en mesure de gérer la situation. Bien qu’il puisse être soutenu que par l’envoi d’unités militaires dans une zone civile densément peuplée, Laurent Gbagbo a créé et accepté un risque que des civils innocents pourraient être blessés (c.-à-dol éventuel), cela n’est pas suffisant pour conclure qu’il activement incité ces troupes à prendre délibérément des civils pour cibles. Je suis donc dans l’incapacité de considérer Laurent Gbagbo comme un auteur indirect au sens de l’article 25 (3) (a).

  5. En ce qui concerne les charges visées à l’article 25 (3) (b), comme viens de mentionner, je ne vois pas suffisamment de preuves pour conclure que Laurent Gbagbo aurait ordonné ou autrement délibérément incité la commission de l’un des crimes contre les civils. En termes d’incitation implicite, sur la base du éléments de preuve concernant des discours publics de Laurent Gbagbo et ses prétendues instructions et déclarations adressées aux membres des FDS ou au « cercle rapproché », je ne suis pas convaincu qu’ils montrent un effort délibéré, de la part de Laurent Gbagbo, d’inciter ou de préparer mentalement ses partisans à commettre des crimes contre les civils, et encore moins qu’ils aient eu un tel effet direct.

  6. En ce qui concerne les accusations en vertu de l’article 25 (3) (d), je ne peux pas me joindre à mes collègues pour confirmer [les charges, ndlr], parce que je ne vois pas de preuves suffisantes de l’existence d’un groupe de personnes agissant dans un but commun. Le document amendé contenant les charges ne fournit aucune indication précise quant à la composition d’un tel groupe. En effet, étant donné que personne ne soutenir que tous les membres des FDS, tous les mercenaires, tous les membres des milices et tous les groupes de jeunesse constituaient un large « groupe agissant dans un objectif commun », il est nécessaire de savoir qui a appartenu à ces groupes agissant avec un objectif commun.

  7. La décision de confirmation estime que les éléments de preuve démontrent suffisamment que «les membres des forces pro-Gbagbo » conduits par Laurent

    Gbagbo et le cercle rapproché constituent un groupe au sens de l’article 25 (3) (d) du Statut. Alors que je suis d’accord sur le fait qu’il n’est pas nécessaire d’identifier chaque membre du groupe et que la composition du « groupe agissant avec un but commun » peut, dans une certaine mesure, changer au fil du temps, je ne pense pas qu’il soit permis d’inclure dans le « groupe » des personnes qui n’ont jamais eu, et encore moins partagé, l’intention de commettre des crimes contre des civils. Cela fait suite au fait que, comme cela a été indiqué dans les cas précédents, afin d’avoir un groupe agissant dans un but commun au sens de l’article 25 (3) (d), il est nécessaire de montrer que tous les membres du groupe avaient le même état d’esprit, comme cela est requis dans les cas de co-action selon un plan commun au sens de l’article 25 (3)(a). En conséquence, seules les personnes qui ont accepté de maintenir Laurent Gbagbo au pouvoir à tous les coûts et de commettre des crimes contre les civils dans le but d’atteindre cet objectif, peuvent être considérés comme appartenant au groupe agissait avec un but commun. Bien qu’il soit probable qu’il y avait un certain nombre d’acteurs de bas niveau hiérarchique qui étaient prêts à commettre des crimes contre des civils au nom de Laurent Gbagbo, je pense pas que des éléments de preuve substantiels donnent des raisons de croire qu’ils constituaient un ou plusieurs groupes agissant avec un objectif commun, parce qu’il n’y avait aucune preuve d’un accord mutuel entre eux. En tout cas, le procureur ne fournit aucun argument clair et ne pointe pas des preuves spécifiques concernant le contour et la composition du prétendu « groupe agissant dans un but commun. »

  8. En outre, à supposer même qu’il existait un ou plusieurs «groupe(s) agissant avec un objectif commun », je ne parviendrais toujours pas à voir assez de preuves des contributions présumées de Laurent Gbagbo en connaissance de l’intention criminelle de la part du groupe présumé. Beaucoup de prétendues

    contributions, par exemple les achats d’armes présumés ou l’argent qui aurait été transféré à plusieurs organisations pro-Gbagbo, sont soit trop insignifiantes ou n’ont pas de lien évident avec les crimes allégués contre des civils. Un facteur pertinent à cet égard est que le régime Gbagbo faisait face à un adversaire puissamment militarisé dans plusieurs régions du pays, y compris Abidjan. L’achat et la distribution des armes a donc probablement été liée à l’imminence / escalade des hostilités armées.

  9. Enfin, dans la mesure où les accusations en vertu de l’article 28 du Statut sont concernées, je considère les éléments de preuve plutôt ambigus. Il est clair, de

    mon point de vue, que Laurent Gbagbo savait que des civils étaient lésés par

    certaines unités des FDS et par d’autres groupes armés qui lui sont fidèles. (…) Il existe des preuves montrant que le gouvernement putatif de Laurent Gbagbo

    a pris un certain nombre de mesures pour que les crimes allégués fassent l’objet d’enquêtes et soient poursuivis. Toutefois, l’efficacité de ces mesures en vue de prévenir ou réprimer la commission d’autres crimes – ou même d’enquêter et de poursuivre les auteurs de celles déjà commises – dépendait dans une large mesure de la réponse à une question. Étaient-ils de véritables efforts pour arrêter et/ou sanctionner la violence contre les civils ? Cette question ne peut être résolue à ce stade de la procédure. En conséquence, étant donné que des doutes à l’étape de confirmation ne doivent pas fonctionner automatiquement contre le Procureur, j’aurais pu, en principe, envisager de confirmer des charges sur la base de l’article 28. Toutefois, je tiens seulement à confirmer des crimes qui ont été supposément commis par des membres des FDS ou par des miliciens et mercenaires opérant dans la structure de commandement des FDS. En ce qui concerne les crimes qui auraient été commis par d’autres groupes armés pro-Gbagbo, qui opéraient en dehors de la structure de commandement des FDS, je ne suis pas convaincu par les preuves disponibles qu’il y a des motifs substantiels de croire que les membres de ces groupes peuvent être considérés comme « des subordonnés placés sous l’autorité effective [de Laurent Gbagbo] et [son] contrôle » au sens de l’article 28 (b) du Statut.

  10. En conclusion, je tiens à dire très clairement que, bien que je ne suis pas convaincue que les éléments de preuve versés au dossier suffisent pour traduire Laurent Gbagbo en justice pour les accusations en vertu de l’article 25 (3) (a), (b) et (d), je ne nient pas que des crimes horriblesont été commis contre des civils par les forces fidèles à Laurent Gbagbo. Cependant, en tant que juge de la Chambre de la Cour préliminaire, il est de mon devoir d’évaluer si les poursuites contre Laurent Gbagbo, telles que formulées par la Procureure dans le document amendé contenant les charges, sont suffisamment fortes pour aller au procès. C’est mon opinion réfléchie que, dans la mesure où les articles 25 (3) (a), (b) et (d) sont concernés, elles ne le sont pas.

 

Traduit par Benjamin Silué

 
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Posted by on June 14, 2014 in Uncategorized

 

CNRD: SI L’HISTOIRE DE LAURENT GBAGBO COMME CELLE DE LA CÔTE D’IVOIRE ETAIT L’HISTOIRE DE « SUZANNE » !

SI  L’HISTOIRE  DE LAURENT GBAGBO  COMME CELLE DE LA CÔTE D’IVOIRE ETAIT L’HISTOIRE DE « SUZANNE » !

COMMENT ?  ET  POUR  QUOI ?

Des coïncidences troublantes nous ont amenés à lire de près l’histoire de « Suzanne », et nous  y  avons trouvé des similitudes dans les faits et dans  les personnages avec  l’histoire de Laurent GBAGBO et de la Côte d’Ivoire.

Des messages importants pour le dossier judiciaire du Président Laurent GBAGBO à  la  Cour  Pénale  Internationale (CPI)  ont également retenu notre attention.

  1. L’HISTOIRE  DE  SUZANNE

 « Un Juif nommé JOAKIM, vivait à Babylone. Il avait pris pour femme, une certaine Suzanne … Elle était très belle et profondément attachée au Seigneur. Ses parents, gens pieux, l’avaient élevée dans le respect de la Loi de Moïse … Deux Anciens du peuple … C’est d’eux que le Seigneur a parlé, lorsqu’il dit : « l’injustice est venue de Babylone, par l’intermédiaire des Anciens chargés de rendre la justice, des hommes qui passaient pour être des guides du peuple. » … Tous deux brûlaient de convoitise pour elle … Ils guettaient donc une occasion favorable … Les Anciens sortirent de leur cachette ; ils se précipitèrent vers Suzanne et lui dirent : « … accepte donc de coucher avec nous ! Si tu refuses, nous t’accuserons d’être restée seule avec un jeune homme, raison pour laquelle tu avais renvoyé tes servantes ».

Suzanne poussa un gémissement et s’écria : « Me voilà dans une situation sans issue ! … Toutefois, je préfère tomber entre vos griffes sans avoir fait de mal, plutôt que de pécher contre le Seigneur. ».

Le lendemain, quand les gens se rassemblèrent, … les deux Anciens arrivèrent, bien décidés à faire condamner la jeune femme à mort, selon leur sinistre plan …

Les deux Anciens se levèrent alors au milieu de tout le monde … déclarent : «  … nous les avons vus coucher ensemble. Nous n’avons pas pu maîtriser le garçon … Nous lui avons demandé qui était ce jeune homme, mais elle a refusé de nous le dire.   Voilà, nous rendons témoignage de ces événements ». L’Assemblée les crut, parce qu’ils étaient Anciens du peuple et Juges. Suzanne fut donc condamnée à mort.

Alors, elle cria très fort «Dieu Eternel, Tu connais ce qui est caché … Tu sais que ces gens là ont porté un faux témoignage contre moi … ».

Le Seigneur entendit l’appel de Suzanne. Tandis qu’on emmenait celle-ci pour l’exécuter, Il suscita la sainte protestation d’un jeune garçon nommé Daniel. Cet enfant se mit à crier fort : « Je refuse d’être complice de la mort de cette femme ! » … « Avez-vous perdu la tête, Israélites ! Vous condamnez une femme de votre peuple sans enquête préalable et sans preuve. Retournez au tribunal ! Ces hommes ont porté un faux témoignage contre elle ! ».

Tout le monde se hâta de faire demi-tour. Les autres Anciens dirent à Daniel : « … Fais-nous connaître ta pensée … ».

Daniel leur répondit : « Eloignez ces hommes l’un de l’autre. Je vais les interroger séparément ». On les sépara. Daniel fit alors venir le premier et lui dit : «  … Si tu as vraiment surpris Suzanne en compagnie d’un jeune homme, dis-moi, sous quelle espèce d’arbre étaient-ils ? ». « Sous un chêne », répondit l’homme …

Daniel … fit venir l’autre. Il lui dit : «  … Dis-moi, sous quelle espèce d’arbre les as-tu surpris ensemble ? ». « Sous un châtaignier », répondit l’homme …

Tous les gens rassemblés là, poussèrent des grands cris … Puis ils se retournèrent contre les deux Anciens que Daniel avait convaincus de faux témoignage en se servant de leurs propres déclarations … Ce jour-là, une vie innocente fut épargnée … »(Cf. Daniel grec 13, pour le texte intégral).

  1. LES COÏNCIDENCES  TROUBLANTES

Nous étions en Novembre 2004 ; la France Chiraquienne venait de détruire les moyens aériens militaires de la Côte d’Ivoire. Une délégation de Députés ivoiriens s’est rendue à la Haye, aux Pays-Bas, pour participer à une session de l’Assemblée des Parlementaires de l’Afrique, des Caraïbes,  des Pacifiques (ACP) et des Parlementaires de l’Union Européenne (UE). La situation de la Côte d’Ivoire avait été inscrite à l’ordre du jour. Quelques minutes avant l’intervention de la délégation ivoirienne, il lui a été conseillé de modifier l’orientation de son discours pour éviter d’ouvrir la boîte de Pandore. 

Désemparé, le Chef de la délégation qui devait assumer seul la responsabilité d’une nouvelle orientation de son allocution, s’est tourné vers Dieu qui lui a inspiré de raconter l’histoire de  Suzanne.

Le 11 Avril 2011, jour de l’arrestation du Président Laurent GBAGBO, la première lecture des textes liturgiques de l’Eglise catholique portait sur l’histoire de  Suzanne.

En Novembre 2011, le Président Laurent GBAGBO est transféré à la Hayes, aux  Pays-Bas, devant la Cour Pénale Internationale (CPI).

  1. LA  SIMILITUDE  DES  FAITS  ET  DES  PERSONNAGES

Comme la belle Suzanne, la Côte d’Ivoire est « la désirée ». Ne dit-on pas d’elle qu’elle est « le pré-carré de la France », un pays important de la sous-région !

Comme les deux Anciens qui étaient membres et Juges dans l’Assemblée du peuple dans l’histoire de Suzanne, les comploteurs   contre la Côte d’Ivoire et son Président Laurent GBAGBO, siègent dans l’Assemblée des Etats à l’ONU, au Conseil de Sécurité, et  y  occupent des positions influentes. 

Comme dans l’histoire de Suzanne, ceux qui ont préparé le complot contre la Côte d’Ivoire et son Président Laurent GBAGBO, avaient l’habitude d’obtenir ce qu’ils voulaient de leurs victimes, en usant de menaces et de chantages.

Laurent GBAGBO comme Suzanne, était conscient de la situation sans issue dans laquelle il se trouvait face à la coalition internationale (France, USA, CEDEAO, UEMOA, UA, UE, ONU, …), mais a préféré privilégier  le respect de la Loi  et  la  quiétude  de  sa  conscience.

  1.  LES  MESSAGES 

L’histoire de Suzanne véhicule deux messages importants :

–  Le cri  d’interpellation de Daniel

–  La procédure proposée par Daniel

  • LE  CRI  D’INTERPELLATION  DE  DANIEL

 « Je refuse d’être complice de la mort de cette femme … Avez-vous perdu la tête … ? Vous condamnez une femme de votre peuple sans enquête préalable et sans preuve …Ces hommes ont porté un faux témoignage contre elle ! ».

Voyez-vous !  L’histoire de « Suzanne » se situe à Babylone, c’est à dire à une époque très lointaine de notre ère (587 avant Jésus Christ). Pourtant,  déjà, on parle d’enquête préalable et d’absence de preuve.  Daniel dénonce le fait que l’on se soit contenté des dires des deux Anciens qui sont des membres influents de l’Assemblée du peuple.

C’est pourquoi, le CNRD comme Daniel, dénonce la précipitation avec laquelle le Président Laurent GBAGBO a été accusé et transféré à la CPI.  Si  une enquête préalable avait été correctement menée, on ne serait pas en train de rechercher des preuves depuis trois ans.

Effectivement, depuis son audience de  Février 2012, les Magistrats de la CPI ont estimé insuffisantes les charges d’inculpation de M. Laurent GBAGBO ;  et pourtant ils continuent de le garder, rendant la thèse du complot chaque jour irréfutable, comme dans le cas de Suzanne.

C’est pourquoi, le CNRD  invite  la  CPI  à  souscrire à  la  proposition de  procédure de Daniel.

  • LA  PROCEDURE  PROPOSEE  PAR  DANIEL

L’histoire de Suzanne rapporte qu’en vue de faire la lumière sur l’accusation,  Daniel a proposé l’interrogatoire séparé des deux Anciens, prétendus témoins oculaires des faits d’adultère.

Dans le cas de Laurent GBAGBO,  il est temps que la CPI interroge les auteurs des rapports qui ont servi de base à  sa saisine ; ce d’autant plus  que  les faits visés se sont produits dans des lieux où ne résident pas les procureurs chargés des poursuites.

Concrètement, cela revient  à interroger les Ambassadeurs de France, des USA, et le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, acteurs principaux  de l’arrestation et du transfèrement du Président Laurent GBAGBO à la CPI.

Dans la procédure proposée par Daniel, outre le procédé de l’interrogatoire, il y a également le contenu qui porte sur des questions précises. Aussi, dans le cas de Laurent GBAGBO, les questions qui pourraient être posées sont les suivantes :

  • Qui a gagné l’élection présidentielle du 28 Novembre 2010 en Côte d’Ivoire ?    Quelles sont les données qui ont servi de base à la proclamation des résultats qui ont désigné le vainqueur ?
  • Quels sont les faits qui ont déclenché la guerre après l’élection présidentielle du 28 Novembre 2010 en Côte d’Ivoire ? Qui en a eu l’initiative ?

Mesdames et Messieurs les Magistrats de la CPI,

le CNRD rappelle à votre mémoire que lors de l’audience de confirmation des charges le 28 Février 2012,  M. Laurent GBAGBO a dit : « Je suis ici parce que j’ai respecté la Constitution de mon pays … Mme le Président, je compte sur vous ».

Ces propos de M. Laurent GBAGBO traduisent l’espoir de tous les combattants pour la démocratie, qui croient au triomphe d’une Justice libre dans le monde. La Justice est non seulement un des piliers essentiels de la démocratie, mais elle est surtout l’instrument par lequel se bâtit le monde, dans l’ordre et la paix. Quid la penséede cet homme qui   préfère l’injustice au désordre, oubliant que c’est l’injustice qui conduit au désordre !  Rappelez-vous que le respect de la Loi est  une exigence  de l’ordre social, et que la Justice a pour mission de sanctionner le non respect de la Loi et non le contraire.  

A travers l’injustice faite à  M. Laurent GBAGBO, Président de la République d’un Etat souverain, se profile un nouvel ordre mondial : un monde sans foi ni loi, où les puissants, les plus forts malmènent, écrasent les petits, les plus faibles ; au contraire du monde actuel, où l’on peut croire à l’existence d’une Justice internationale, fondée sur le respect du Droit national de chaque Etat, quelle que soit sa taille ou sa capacité militaire !

Nous espérons que la CPI confirmera l’ordre actuel, en libérant dans les plus brefs délais, le Président Laurent GBAGBO de ses geôles ; car nous sommes convaincus qu’il y a des voix de Daniel dans cette Juridiction internationale.

Comme dans l’histoire de Suzanne, Vivement que triomphent la Vérité, le Droit et la Justice, fondements de toute société qui se veut digne  et pacifique !

 

Fait le 25 Avril 2014

Pour le CNRD, le Président

Bernard BINLIN-DADIE

 
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Posted by on April 27, 2014 in Uncategorized

 

Ble Goude vs CPI

Juge: “Est-ce que vous souhaitez qu’on lise le mandat d’arrêt?”

Ble Goude: “Mme la juge, je pense qu’on peut en faire l’économie.”

Celui qui parle ainsi, l’accusé, est justement Consultant en Communication Politique, un titre qui est spécifique, clair et plus rassurant contrairement à celui de politologue (suivez mon regard) qui reste aussi vaste, vague avec des contours flous nonobstant une définition ‘limitée,’ et que l’on peut se l’attribuer à bon marché.

Alors celà dit, que devons-nous retrouver dans “faire l’économie”? Voici le message que Le Général Ble, le Genie de Kpoh voulait faire passer à la cour:

“Mme le Juge, la lecture, ce n’est pas la peine de perdre du temps pour cela. Je suis déjà entre vos mains, votre cour peut se donner le loisir d’allonger ou de retrécir, d’allourdir ou d’alléger les peines toxiques inhumaines dont elle m’accuse, mais dans tous les cas je ne dispose que d’un seul et unique système défense que je suis prêt à déployer contre votre mandat d’arrêt quelque soit la dimension de son contenu.

J’estime Mme le Juge, que c’est pour me rappeler le contenu du mandat que vous voulez le relire, or pour moi ce procès est une question non négociable de vie ou de mort que je suis prêt à assumer. La lumière étant la lumière, à quoi sert-il à un disciple de cette lumière qui tient à briller de toute son énergie, de se préoccuper de la qualité de l’obscurité qui l’enveloppe? Dans tous les cas la connaissance de la nature de cette obscurité ne changera rien à la qualité de la lumière que j’ai pour mission d’apporter pour balayer cette obscurité.

La jeunesse Ivoirienne à travers moi, a eu aujourd’hui cette chance d’exprimer à cette tribune internationale ses frustrations et ses peines vieilles de plus de deux decennies, quand des politiques et politologues d’une autre espèce se sont obsédés à lui barrer son chemin vers les promesses du futur. Nous, la jeunesse d’une Côte d’Ivoire qui se veut souverraine, nous ne pouvions plus nous taire. Nous avons connu la colonisation avec la France, nos parents ont connu les travaux forcés avec la France, nous ne voulons pas d’une néo-colonisation d’où qu’elle vienne.

Donc contre celà nous avons protesté, et contre celà nous protestons. Et encore aujourd’hui. Je suis ici devant vous, au nom de la jeunesse Ivoirienne Résistante, au nom de la jeunesse africaine, et au nom de l’Afrique digne, pour faire valoir le principe de l’égalité entre les hommes contenu dans la Charte de La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Mais je suis aussi ici pour faire triompher la Justice.

Je suis ici devant vous et j’assume ma présence, parceque c’est le moment du grand déballage. Pensez-vous donc Mme le Juge, qu’une lecture du mandat d’arrêt me serait utile? Gardez-le sous-scellé, ou considerez-le ouvert dans votre interêt, mais pour une rélecture de son contenu “je pense qu’on peut en faire l’économie.”

 
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Posted by on March 31, 2014 in Uncategorized

 

Vladimir Putin addressed State Duma deputies, Federation Council members, heads of Russian regions and civil society representatives in the Kremlin.

ImagePRESIDENT OF RUSSIA VLADIMIR PUTIN: Federation Council members, State Duma deputies, good afternoon. Representatives of the Republic of Crimea and Sevastopol are here among us, citizens of Russia, residents of Crimea and Sevastopol!

Dear friends, we have gathered here today in connection with an issue that is of vital, historic significance to all of us. A referendum was held in Crimea on March 16 in full compliance with democratic procedures and international norms.

More than 82 percent of the electorate took part in the vote. Over 96 percent of them spoke out in favour of reuniting with Russia. These numbers speak for themselves.

To understand the reason behind such a choice it is enough to know the history of Crimea and what Russia and Crimea have always meant for each other.

Everything in Crimea speaks of our shared history and pride. This is the location of ancient Khersones, where Prince Vladimir was baptised. His spiritual feat of adopting Orthodoxy predetermined the overall basis of the culture, civilisation and human values that unite the peoples of Russia, Ukraine and Belarus. The graves of Russian soldiers whose bravery brought Crimea into the Russian empire are also in Crimea. This is also Sevastopol – a legendary city with an outstanding history, a fortress that serves as the birthplace of Russia’s Black Sea Fleet. Crimea is Balaklava and Kerch, Malakhov Kurgan and Sapun Ridge. Each one of these places is dear to our hearts, symbolising Russian military glory and outstanding valour.

Crimea is a unique blend of different peoples’ cultures and traditions. This makes it similar to Russia as a whole, where not a single ethnic group has been lost over the centuries. Russians and Ukrainians, Crimean Tatars and people of other ethnic groups have lived side by side in Crimea, retaining their own identity, traditions, languages and faith.

Incidentally, the total population of the Crimean Peninsula today is 2.2 million people, of whom almost 1.5 million are Russians, 350,000 are Ukrainians who predominantly consider Russian their native language, and about 290,000-300,000 are Crimean Tatars, who, as the referendum has shown, also lean towards Russia.

True, there was a time when Crimean Tatars were treated unfairly, just as a number of other peoples in the USSR. There is only one thing I can say here: millions of people of various ethnicities suffered during those repressions, and primarily Russians.

Crimean Tatars returned to their homeland. I believe we should make all the necessary political and legislative decisions to finalise the rehabilitation of Crimean Tatars, restore them in their rights and clear their good name.

We have great respect for people of all the ethnic groups living in Crimea. This is their common home, their motherland, and it would be right – I know the local population supports this – for Crimea to have three equal national languages: Russian, Ukrainian and Tatar.

Colleagues,

In people’s hearts and minds, Crimea has always been an inseparable part of Russia. This firm conviction is based on truth and justice and was passed from generation to generation, over time, under any circumstances, despite all the dramatic changes our country went through during the entire 20th century.

After the revolution, the Bolsheviks, for a number of reasons – may God judge them – added large sections of the historical South of Russia to the Republic of Ukraine. This was done with no consideration for the ethnic make-up of the population, and today these areas form the southeast of Ukraine. Then, in 1954, a decision was made to transfer Crimean Region to Ukraine, along with Sevastopol, despite the fact that it was a federal city. This was the personal initiative of the Communist Party head Nikita Khrushchev. What stood behind this decision of his – a desire to win the support of the Ukrainian political establishment or to atone for the mass repressions of the 1930′s in Ukraine – is for historians to figure out.

What matters now is that this decision was made in clear violation of the constitutional norms that were in place even then. The decision was made behind the scenes. Naturally, in a totalitarian state nobody bothered to ask the citizens of Crimea and Sevastopol. They were faced with the fact. People, of course, wondered why all of a sudden Crimea became part of Ukraine. But on the whole – and we must state this clearly, we all know it – this decision was treated as a formality of sorts because the territory was transferred within the boundaries of a single state. Back then, it was impossible to imagine that Ukraine and Russia may split up and become two separate states. However, this has happened.

Unfortunately, what seemed impossible became a reality. The USSR fell apart. Things developed so swiftly that few people realised how truly dramatic those events and their consequences would be. Many people both in Russia and in Ukraine, as well as in other republics hoped that the Commonwealth of Independent States that was created at the time would become the new common form of statehood. They were told that there would be a single currency, a single economic space, joint armed forces; however, all this remained empty promises, while the big country was gone. It was only when Crimea ended up as part of a different country that Russia realised that it was not simply robbed, it was plundered.

At the same time, we have to admit that by launching the sovereignty parade Russia itself aided in the collapse of the Soviet Union. And as this collapse was legalised, everyone forgot about Crimea and Sevastopol ­ – the main base of the Black Sea Fleet. Millions of people went to bed in one country and awoke in different ones, overnight becoming ethnic minorities in former Union republics, while the Russian nation became one of the biggest, if not the biggest ethnic group in the world to be divided by borders.

Now, many years later, I heard residents of Crimea say that back in 1991 they were handed over like a sack of potatoes. This is hard to disagree with. And what about the Russian state? What about Russia? It humbly accepted the situation. This country was going through such hard times then that realistically it was incapable of protecting its interests. However, the people could not reconcile themselves to this outrageous historical injustice. All these years, citizens and many public figures came back to this issue, saying that Crimea is historically Russian land and Sevastopol is a Russian city. Yes, we all knew this in our hearts and minds, but we had to proceed from the existing reality and build our good-neighbourly relations with independent Ukraine on a new basis. Meanwhile, our relations with Ukraine, with the fraternal Ukrainian people have always been and will remain of foremost importance for us.

Today we can speak about it openly, and I would like to share with you some details of the negotiations that took place in the early 2000s. The then President of Ukraine Mr Kuchma asked me to expedite the process of delimiting the Russian-Ukrainian border. At that time, the process was practically at a standstill. Russia seemed to have recognised Crimea as part of Ukraine, but there were no negotiations on delimiting the borders. Despite the complexity of the situation, I immediately issued instructions to Russian government agencies to speed up their work to document the borders, so that everyone had a clear understanding that by agreeing to delimit the border we admitted de facto and de jure that Crimea was Ukrainian territory, thereby closing the issue.

We accommodated Ukraine not only regarding Crimea, but also on such a complicated matter as the maritime boundary in the Sea of Azov and the Kerch Strait. What we proceeded from back then was that good relations with Ukraine matter most for us and they should not fall hostage to deadlock territorial disputes. However, we expected Ukraine to remain our good neighbour, we hoped that Russian citizens and Russian speakers in Ukraine, especially its southeast and Crimea, would live in a friendly, democratic and civilised state that would protect their rights in line with the norms of international law.

However, this is not how the situation developed. Time and time again attempts were made to deprive Russians of their historical memory, even of their language and to subject them to forced assimilation. Moreover, Russians, just as other citizens of Ukraine are suffering from the constant political and state crisis that has been rocking the country for over 20 years.

I understand why Ukrainian people wanted change. They have had enough of the authorities in power during the years of Ukraine’s independence. Presidents, prime ministers and parliamentarians changed, but their attitude to the country and its people remained the same. They milked the country, fought among themselves for power, assets and cash flows and did not care much about the ordinary people. They did not wonder why it was that millions of Ukrainian citizens saw no prospects at home and went to other countries to work as day labourers. I would like to stress this: it was not some Silicon Valley they fled to, but to become day labourers. Last year alone almost 3 million people found such jobs in Russia. According to some sources, in 2013 their earnings in Russia totalled over $20 billion, which is about 12% of Ukraine’s GDP.

I would like to reiterate that I understand those who came out on Maidan with peaceful slogans against corruption, inefficient state management and poverty. The right to peaceful protest, democratic procedures and elections exist for the sole purpose of replacing the authorities that do not satisfy the people. However, those who stood behind the latest events in Ukraine had a different agenda: they were preparing yet another government takeover; they wanted to seize power and would stop short of nothing. They resorted to terror, murder and riots. Nationalists, neo-Nazis, Russophobes and anti-Semites executed this coup. They continue to set the tone in Ukraine to this day.

The new so-called authorities began by introducing a draft law to revise the language policy, which was a direct infringement on the rights of ethnic minorities. However, they were immediately ‘disciplined’ by the foreign sponsors of these so-called politicians. One has to admit that the mentors of these current authorities are smart and know well what such attempts to build a purely Ukrainian state may lead to. The draft law was set aside, but clearly reserved for the future. Hardly any mention is made of this attempt now, probably on the presumption that people have a short memory. Nevertheless, we can all clearly see the intentions of these ideological heirs of Bandera, Hitler’s accomplice during World War II.

It is also obvious that there is no legitimate executive authority in Ukraine now, nobody to talk to. Many government agencies have been taken over by the impostors, but they do not have any control in the country, while they themselves – and I would like to stress this – are often controlled by radicals. In some cases, you need a special permit from the militants on Maidan to meet with certain ministers of the current government. This is not a joke – this is reality.

Those who opposed the coup were immediately threatened with repression. Naturally, the first in line here was Crimea, the Russian-speaking Crimea. In view of this, the residents of Crimea and Sevastopol turned to Russia for help in defending their rights and lives, in preventing the events that were unfolding and are still underway in Kiev, Donetsk, Kharkov and other Ukrainian cities.

Naturally, we could not leave this plea unheeded; we could not abandon Crimea and its residents in distress. This would have been betrayal on our part.

First, we had to help create conditions so that the residents of Crimea for the first time in history were able to peacefully express their free will regarding their own future. However, what do we hear from our colleagues in Western Europe and North America? They say we are violating norms of international law. Firstly, it’s a good thing that they at least remember that there exists such a thing as international law – better late than never.

Secondly, and most importantly – what exactly are we violating? True, the President of the Russian Federation received permission from the Upper House of Parliament to use the Armed Forces in Ukraine. However, strictly speaking, nobody has acted on this permission yet. Russia’s Armed Forces never entered Crimea; they were there already in line with an international agreement. True, we did enhance our forces there; however – this is something I would like everyone to hear and know – we did not exceed the personnel limit of our Armed Forces in Crimea, which is set at 25,000, because there was no need to do so.

Next. As it declared independence and decided to hold a referendum, the Supreme Council of Crimea referred to the United Nations Charter, which speaks of the right of nations to self-determination. Incidentally, I would like to remind you that when Ukraine seceded from the USSR it did exactly the same thing, almost word for word. Ukraine used this right, yet the residents of Crimea are denied it. Why is that?

Moreover, the Crimean authorities referred to the well-known Kosovo precedent – a precedent our western colleagues created with their own hands in a very similar situation, when they agreed that the unilateral separation of Kosovo from Serbia, exactly what Crimea is doing now, was legitimate and did not require any permission from the country’s central authorities. Pursuant to Article 2, Chapter 1 of the United Nations Charter, the UN International Court agreed with this approach and made the following comment in its ruling of July 22, 2010, and I quote: “No general prohibition may be inferred from the practice of the Security Council with regard to declarations of independence,” and “General international law contains no prohibition on declarations of independence.” Crystal clear, as they say.

I do not like to resort to quotes, but in this case, I cannot help it. Here is a quote from another official document: the Written Statement of the United States America of April 17, 2009, submitted to the same UN International Court in connection with the hearings on Kosovo. Again, I quote: “Declarations of independence may, and often do, violate domestic legislation. However, this does not make them violations of international law.” End of quote. They wrote this, disseminated it all over the world, had everyone agree and now they are outraged. Over what? The actions of Crimean people completely fit in with these instructions, as it were. For some reason, things that Kosovo Albanians (and we have full respect for them) were permitted to do, Russians, Ukrainians and Crimean Tatars in Crimea are not allowed. Again, one wonders why.

We keep hearing from the United States and Western Europe that Kosovo is some special case. What makes it so special in the eyes of our colleagues? It turns out that it is the fact that the conflict in Kosovo resulted in so many human casualties. Is this a legal argument? The ruling of the International Court says nothing about this. This is not even double standards; this is amazing, primitive, blunt cynicism. One should not try so crudely to make everything suit their interests, calling the same thing white today and black tomorrow. According to this logic, we have to make sure every conflict leads to human losses.

I will state clearly – if the Crimean local self-defence units had not taken the situation under control, there could have been casualties as well. Fortunately this did not happen. There was not a single armed confrontation in Crimea and no casualties. Why do you think this was so? The answer is simple: because it is very difficult, practically impossible to fight against the will of the people. Here I would like to thank the Ukrainian military – and this is 22,000 fully armed servicemen. I would like to thank those Ukrainian service members who refrained from bloodshed and did not smear their uniforms in blood.

Other thoughts come to mind in this connection. They keep talking of some Russian intervention in Crimea, some sort of aggression. This is strange to hear. I cannot recall a single case in history of an intervention without a single shot being fired and with no human casualties.

Colleagues,

Like a mirror, the situation in Ukraine reflects what is going on and what has been happening in the world over the past several decades. After the dissolution of bipolarity on the planet, we no longer have stability. Key international institutions are not getting any stronger; on the contrary, in many cases, they are sadly degrading. Our western partners, led by the United States of America, prefer not to be guided by international law in their practical policies, but by the rule of the gun. They have come to believe in their exclusivity and exceptionalism, that they can decide the destinies of the world, that only they can ever be right. They act as they please: here and there, they use force against sovereign states, building coalitions based on the principle “If you are not with us, you are against us.” To make this aggression look legitimate, they force the necessary resolutions from international organisations, and if for some reason this does not work, they simply ignore the UN Security Council and the UN overall.

This happened in Yugoslavia; we remember 1999 very well. It was hard to believe, even seeing it with my own eyes, that at the end of the 20th century, one of Europe’s capitals, Belgrade, was under missile attack for several weeks, and then came the real intervention. Was there a UN Security Council resolution on this matter, allowing for these actions? Nothing of the sort. And then, they hit Afghanistan, Iraq, and frankly violated the UN Security Council resolution on Libya, when instead of imposing the so-called no-fly zone over it they started bombing it too.

There was a whole series of controlled “colour” revolutions. Clearly, the people in those nations, where these events took place, were sick of tyranny and poverty, of their lack of prospects; but these feelings were taken advantage of cynically. Standards were imposed on these nations that did not in any way correspond to their way of life, traditions, or these peoples’ cultures. As a result, instead of democracy and freedom, there was chaos, outbreaks in violence and a series of upheavals. The Arab Spring turned into the Arab Winter.

A similar situation unfolded in Ukraine. In 2004, to push the necessary candidate through at the presidential elections, they thought up some sort of third round that was not stipulated by the law. It was absurd and a mockery of the constitution. And now, they have thrown in an organised and well-equipped army of militants.

We understand what is happening; we understand that these actions were aimed against Ukraine and Russia and against Eurasian integration. And all this while Russia strived to engage in dialogue with our colleagues in the West. We are constantly proposing cooperation on all key issues; we want to strengthen our level of trust and for our relations to be equal, open and fair. But we saw no reciprocal steps.

On the contrary, they have lied to us many times, made decisions behind our backs, placed us before an accomplished fact. This happened with NATO’s expansion to the East, as well as the deployment of military infrastructure at our borders. They kept telling us the same thing: “Well, this does not concern you.” That’s easy to say.

It happened with the deployment of a missile defence system. In spite of all our apprehensions, the project is working and moving forward. It happened with the endless foot-dragging in the talks on visa issues, promises of fair competition and free access to global markets.

Today, we are being threatened with sanctions, but we already experience many limitations, ones that are quite significant for us, our economy and our nation. For example, still during the times of the Cold War, the US and subsequently other nations restricted a large list of technologies and equipment from being sold to the USSR, creating the Coordinating Committee for Multilateral Export Controls list. Today, they have formally been eliminated, but only formally; and in reality, many limitations are still in effect.

In short, we have every reason to assume that the infamous policy of containment, led in the 18th, 19th and 20th centuries, continues today. They are constantly trying to sweep us into a corner because we have an independent position, because we maintain it and because we call things like they are and do not engage in hypocrisy. But there is a limit to everything. And with Ukraine, our western partners have crossed the line, playing the bear and acting irresponsibly and unprofessionally.

After all, they were fully aware that there are millions of Russians living in Ukraine and in Crimea. They must have really lacked political instinct and common sense not to foresee all the consequences of their actions. Russia found itself in a position it could not retreat from. If you compress the spring all the way to its limit, it will snap back hard. You must always remember this.

Today, it is imperative to end this hysteria, to refute the rhetoric of the cold war and to accept the obvious fact: Russia is an independent, active participant in international affairs; like other countries, it has its own national interests that need to be taken into account and respected.

At the same time, we are grateful to all those who understood our actions in Crimea; we are grateful to the people of China, whose leaders have always considered the situation in Ukraine and Crimea taking into account the full historical and political context, and greatly appreciate India’s reserve and objectivity.

Today, I would like to address the people of the United States of America, the people who, since the foundation of their nation and adoption of the Declaration of Independence, have been proud to hold freedom above all else. Isn’t the desire of Crimea’s residents to freely choose their fate such a value? Please understand us.

I believe that the Europeans, first and foremost, the Germans, will also understand me. Let me remind you that in the course of political consultations on the unification of East and West Germany, at the expert, though very high level, some nations that were then and are now Germany’s allies did not support the idea of unification. Our nation, however, unequivocally supported the sincere, unstoppable desire of the Germans for national unity. I am confident that you have not forgotten this, and I expect that the citizens of Germany will also support the aspiration of the Russians, of historical Russia, to restore unity.

I also want to address the people of Ukraine. I sincerely want you to understand us: we do not want to harm you in any way, or to hurt your national feelings. We have always respected the territorial integrity of the Ukrainian state, incidentally, unlike those who sacrificed Ukraine’s unity for their political ambitions. They flaunt slogans about Ukraine’s greatness, but they are the ones who did everything to divide the nation. Today’s civil standoff is entirely on their conscience. I want you to hear me, my dear friends. Do not believe those who want you to fear Russia, shouting that other regions will follow Crimea. We do not want to divide Ukraine; we do not need that. As for Crimea, it was and remains a Russian, Ukrainian, and Crimean-Tatar land.

I repeat, just as it has been for centuries, it will be a home to all the peoples living there. What it will never be and do is follow in Bandera’s footsteps!

Crimea is our common historical legacy and a very important factor in regional stability. And this strategic territory should be part of a strong and stable sovereignty, which today can only be Russian. Otherwise, dear friends (I am addressing both Ukraine and Russia), you and we – the Russians and the Ukrainians – could lose Crimea completely, and that could happen in the near historical perspective. Please think about it.

Let me note too that we have already heard declarations from Kiev about Ukraine soon joining NATO. What would this have meant for Crimea and Sevastopol in the future? It would have meant that NATO’s navy would be right there in this city of Russia’s military glory, and this would create not an illusory but a perfectly real threat to the whole of southern Russia. These are things that could have become reality were it not for the choice the Crimean people made, and I want to say thank you to them for this.

But let me say too that we are not opposed to cooperation with NATO, for this is certainly not the case. For all the internal processes within the organisation, NATO remains a military alliance, and we are against having a military alliance making itself at home right in our backyard or in our historic territory. I simply cannot imagine that we would travel to Sevastopol to visit NATO sailors. Of course, most of them are wonderful guys, but it would be better to have them come and visit us, be our guests, rather than the other way round.

Let me say quite frankly that it pains our hearts to see what is happening in Ukraine at the moment, see the people’s suffering and their uncertainty about how to get through today and what awaits them tomorrow. Our concerns are understandable because we are not simply close neighbours but, as I have said many times already, we are one people. Kiev is the mother of Russian cities. Ancient Rus is our common source and we cannot live without each other.

Let me say one other thing too. Millions of Russians and Russian-speaking people live in Ukraine and will continue to do so. Russia will always defend their interests using political, diplomatic and legal means. But it should be above all in Ukraine’s own interest to ensure that these people’s rights and interests are fully protected. This is the guarantee of Ukraine’s state stability and territorial integrity.

We want to be friends with Ukraine and we want Ukraine to be a strong, sovereign and self-sufficient country. Ukraine is one of our biggest partners after all. We have many joint projects and I believe in their success no matter what the current difficulties. Most importantly, we want peace and harmony to reign in Ukraine, and we are ready to work together with other countries to do everything possible to facilitate and support this. But as I said, only Ukraine’s own people can put their own house in order.

Residents of Crimea and the city of Sevastopol, the whole of Russia admired your courage, dignity and bravery. It was you who decided Crimea’s future. We were closer than ever over these days, supporting each other. These were sincere feelings of solidarity. It is at historic turning points such as these that a nation demonstrates its maturity and strength of spirit. The Russian people showed this maturity and strength through their united support for their compatriots.

Russia’s foreign policy position on this matter drew its firmness from the will of millions of our people, our national unity and the support of our country’s main political and public forces. I want to thank everyone for this patriotic spirit, everyone without exception. Now, we need to continue and maintain this kind of consolidation so as to resolve the tasks our country faces on its road ahead.

Obviously, we will encounter external opposition, but this is a decision that we need to make for ourselves. Are we ready to consistently defend our national interests, or will we forever give in, retreat to who knows where? Some Western politicians are already threatening us with not just sanctions but also the prospect of increasingly serious problems on the domestic front. I would like to know what it is they have in mind exactly: action by a fifth column, this disparate bunch of ‘national traitors’, or are they hoping to put us in a worsening social and economic situation so as to provoke public discontent? We consider such statements irresponsible and clearly aggressive in tone, and we will respond to them accordingly. At the same time, we will never seek confrontation with our partners, whether in the East or the West, but on the contrary, will do everything we can to build civilised and good-neighbourly relations as one is supposed to in the modern world.

Colleagues,

I understand the people of Crimea, who put the question in the clearest possible terms in the referendum: should Crimea be with Ukraine or with Russia? We can be sure in saying that the authorities in Crimea and Sevastopol, the legislative authorities, when they formulated the question, set aside group and political interests and made the people’s fundamental interests alone the cornerstone of their work. The particular historic, population, political and economic circumstances of Crimea would have made any other proposed option – however tempting it could be at the first glance – only temporary and fragile and would have inevitably led to further worsening of the situation there, which would have had disastrous effects on people’s lives. The people of Crimea thus decided to put the question in firm and uncompromising form, with no grey areas. The referendum was fair and transparent, and the people of Crimea clearly and convincingly expressed their will and stated that they want to be with Russia.

Russia will also have to make a difficult decision now, taking into account the various domestic and external considerations. What do people here in Russia think? Here, like in any democratic country, people have different points of view, but I want to make the point that the absolute majority of our people clearly do support what is happening.

The most recent public opinion surveys conducted here in Russia show that 95 percent of people think that Russia should protect the interests of Russians and members of other ethnic groups living in Crimea – 95 percent of our citizens. More than 83 percent think that Russia should do this even if it will complicate our relations with some other countries. A total of 86 percent of our people see Crimea as still being Russian territory and part of our country’s lands. And one particularly important figure, which corresponds exactly with the result in Crimea’s referendum: almost 92 percent of our people support Crimea’s reunification with Russia.

Thus we see that the overwhelming majority of people in Crimea and the absolute majority of the Russian Federation’s people support the reunification of the Republic of Crimea and the city of Sevastopol with Russia.

Now this is a matter for Russia’s own political decision, and any decision here can be based only on the people’s will, because the people is the ultimate source of all authority.

Members of the Federation Council, deputies of the State Duma, citizens of Russia, residents of Crimea and Sevastopol, today, in accordance with the people’s will, I submit to the Federal Assembly a request to consider a Constitutional Law on the creation of two new constituent entities within the Russian Federation: the Republic of Crimea and the city of Sevastopol, and to ratify the treaty on admitting to the Russian Federation Crimea and Sevastopol, which is already ready for signing. I stand assured of your support.

 

 
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Posted by on March 23, 2014 in Uncategorized

 

La Médiocrité de Kandia Kamara inspire un groupe de rappeurs ivoiriens

http://www.youtube.com/watch?v=aDja_aAAW9E

 
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Posted by on November 19, 2013 in Societe/ Society

 

Communauté Internationale, Libérez Gbagbo !

Gbagbo

Des années en arrière, on aurait demande à l’érudit du cercle rural de nous lire cette note de service coloniale issue le 11 de ce mois. Il s’emparerait de la note du blanc, l’ouvrirait, et parce qu’il ignorait la bonne position de l’écriture, tournerait et retournerait la lettre dans tous les sens avant de nous dire à la fin, après quelques hésitations, « chef, affaire-la c’est costaud ! »

Des années plutard, à une époque plus récente,  on aurait demandé à celui nanti qui avait le magnétophone posé sur l’épaule et soudé à l’oreille de nous traduire cette déclaration impériale qui diffusait ce 11. Le frère dilettante ferait descendre l’appareil, augmenterait le volume et nous inviterait à écouter de nous-mêmes la volonté du blanc, parce que l’affaire lui était naturellement indescriptible.

A la fin de ce 11eme jour nouveau, dans l’affaire Gbagbo vs Bensouda, je me suis d’abord référé à la voix autorisée avant de demander à ceux des nôtres qui ont fait le déplacement, si notre requête de reprendre notre OPAH, ne serait-ce que pour un moment, avait eu écho favorable chez le blanc. C’est un regard vide surplombant un silence lourd qui m’a été hélas servi.

Pour résumer notre histoire, le blanc nous est apparu d’abord costaud, ensuite indescriptible avant d’essayer de nous rendre aveugle et muet enfin. Mais nous ne nous tairons pas, et nous allons agir parce que James Baldwin a déjà averti  que « THERE’S NO ROLE FOR THE WHITE MAN, HE’S OUR AFFLICTION ».

Ah oui, ces hommes blancs croyaient ainsi à la perpétuation du mal quand ils nous arrachaient notre énième chef. Seulement mal leur en prit cette fois-ci, car le temps des comptes à rebours a déjà commencé. Le rendez-vous de l’histoire a été pris depuis longtemps, et nous sommes à la croisée des civilisations. Ce n’est pas une leçon que nous envisageons de donner aux blancs, mais nous sommes à ce rendez-vous pour exiger la restitution de notre dû social, historique, culturel, politique, artistique, linguistique, philosophique, et juridique propre à nous, donc de notre civilisation. La Resistance leur fait comprendre de fait que le temps des compromis est révolu.

COOMUNAUTE INTERNATIONALE, RENDEZ NOUS NOTRE PRESIDENT.

Si après plusieurs lunes vous êtes incapables de nous dire de quoi Président Gbagbo Laurent est coupable, vous devez nous le rendre. Votre obsession à vouloir l’inculper après avoir proclamé publiquement l’absence de preuves contre lui indique un kidnapping. Nous ne saurions donc nous laisser faire. D’aucuns diraient, à votre instar, que la forte marée humaine qui s’identifie à Gbagbo est un handicap à son éventuelle libération, comme elle prédispose la Cote d’Ivoire à des conséquences fâcheuses inattendues. C’est vrai ou c’est faux, de toutes les façons vous êtes seuls face à notre émotion puisque nous les nègres ne savons pas faire semblant.

Ce 11eme jour du mois de Novembre, vous avez failli nous rendre muets face à votre comportement costaud qui trahi votre intention de dominer par la force, mais aussi votre embarras puisque OVAJAB a dérangé les mécanismes de votre Cour Pénal Internationale.

Il n’est un secret pour personne, vous avez handicapé la justice dans son application à l’affaire Gbagbo. Vous avez honte de reconnaitre que vous vous êtes trompés sur votre poulain Dramane Ouattara qui est fini, car nous savons que vous l’abandonnez progressivement en cachette. Nous savons aussi, y compris Dramane Ouattara lui-même, que les petits esprits qui te soutiennent t’ont déjà abandonné quand tu retrouves ton salut dans les endroits les plus inespérés. Dramane Ouattara ne comptait sur aucun des deux Congos ni sur l’Afrique quand ils promettaient ces milliards aux Ivoiriens. Mais que s’est-il passé deux ans après alors ?

Libérez Gbagbo! Vous avez peur de libérer Gbagbo Laurent, un innocent parce que vous n’êtes pas prêts de supporter les éventuelles conséquences avec ses populations qui manifesteront à la manière tout à fait légitime, leur joie de le voir libre. Au contraire ce que vous auriez eu à craindre dans le cas inverse avec Dramane Ouattara ne s’applique pas aux vrais Ivoiriens.

Libérez Gbagbo! Vous maintenez Gbagbo Laurent enfermé malgré l’inexistence de preuve. Vos arguments pour le retenir ont transité avec échec par les crimes économiques et vous recourrez incontinent, aux arguments farfelus de rapport d’experts médicaux sur un individu dont nous savons que son état de santé à lui seul ne fait pas une épidémie. Où est le problème donc ?

Libérez Gbagbo! Vous ne voulez pas qu’on parle de kidnapping, alors que vous le maintenez enfermé là où nous savons tous que la justice a échoué, que votre crédibilité est déjà ternie, et que votre survie sur la scène internationale est dans la balance.

Mais nous les Résistants qui savons que Gbagbo Laurent, notre Président élu, donc légal et légitime, sera libéré ne saurions partager vos caprices, c’est seulement la manière dont vous allez procéder pour le libérer que nous attendons.

LIBEREZ GBAGBO !!

 
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Posted by on November 12, 2013 in Politique/ Politics

 

Affaire Gbagbo et la CPI: La Communauté Inter a perdu la bataille

La recuperation biaisée de la crise post-électoral en Cote d’Ivoire par la juridiction internationale (CPI) a fortement contribué à multiplier les zones de protestations partout sur le globe, des protestations qui ont définitivement entamé la credibilité de cette institution. Elles sont soit directes (Europe, USA, et Afrique) com…me  elles se focalisent quasiment sur les pratiques d’une CPI en mal evident de legitimité, notamment dans les deux affaires Cote d’Ivoire – Kenya; soit elles sont aussi disparates mais violentes et meurtrieres avec un concentre plus culturel et social que politique et judiciaire. Cette categorie emane du Moyen-Orient et remet en cause les fondements de la civilisation occidentale.
C’est le cas de la Cote d’Ivoire qui m’interesse ici.
La gestion aussi curieuse que revoltante du dossier Ivoirien par la CPI a engendré toute cette dynamique des masses qui verse continuellement au profit de la defense de Gbagbo. Le cercle de ses supporters allant donc grandissant, l’on devrait etre a mesure de deceler, a ce effet, la strategie de la Communaute Internationale qui consiste a miser sur le temps et a donner l’occasion a Bensouda de mettre la verite en formation, a savoir que le mensonge qui fut fabriqué alors se mue progressivement en verite. Gbagbo dispose donc d’un vaste reseau…
Bref, la serenite ne saurait me quitter en tant que supporter de Gbagbo. Parce que le compteur de ses sympatisants ne s’est pas encore arrêté, sa popularité ne saurait etre mise en doute avec son fan club qui d’ailleurs ne cesse de s’elargir. La CPI peut donc decider de le garder ou de le liberer, sa credibilite a elle est deja ternie de toutes les facons. Elections presidentielles 2015 c’est pour bientot. Dites donc a Ouattara qu’il a raison de s’inquieter.
 
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Posted by on November 3, 2013 in Politique/ Politics

 

Hommage a ZAHI BETE

Je ne le connais pas, on est seulement amis ici, et il s’identifie sous le binôme Zahi Bété. Ha, quel belle affirmation d’identité, quel bon nationaliste!
Mon ami si tu me lis, tu es d’abord un grand, une valeur contemporaine, mais une fierté dont je saurai jalousement me premunir pour répondre autrement à ceux qui refusent de me voir. Je rêve du jour où on mangera le riz couché ensembl…e chez toi, et on terminera avec le vin de palme chez moi. C’est-à dire loin de la Macedoine et des MacDos, loin des vins du père Goriot. Puis nous aurons la musique de notre terroir.
Bonjour à toi.
Toi et moi, nous et les autres, on est loin, separés, plus ou moins distants, mais en fait on est tout près, vraiment très proche dans la cause commune. On fait un. N’ont-ils pas dit Résistance Ci!
L’eau c’est rien, mais en ton nom, si ce n’est qu’avec le cri des femmes kor’siga, ou même la matrice du Kanegnon, je ne laisserai les frotons, encore moins  les  batraciens coloniaux terminer leurs masturbations idéologiques sur notre histoire à nous. Aujourd’hui je te rend hommage, à toi specialement, et c’est sans jalousie.
D’aucuns me diraient, en revanche,  qu’ils sont nationalistes, je leur demanderait en retour la mesure de leur bétémètre. Car sans le vouloir et peut-être sans le savoir, Zahi Bété, c’est aussi l’unité de mesure de l’ardeur resistante. Qui dit mieux?
 
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Posted by on November 3, 2013 in Societe/ Society

 

La Côte d’Ivoire à un propriétaire, c’est NOUS.

Cet indigne heritier blanc, legal et legitime de la Communauté Internationale (vous souvenez-vous?) me demande si le FPI presentera un candidat aux elections presidentielles de 2015 en CI. J’ai cru le voir venir car j’ai pensé à un espion (…djo, c’est la mode aux States) Voici ce que je lui ai repondu en slang:
Je sais et je sais pas. Votre verdict sur Gbagbo c’est dictateur, vous le deportez et vous le maintenez en detention sans justificatif chez vous, et vous osez me demander si son parti presentera un president candidat en 2015. Mais allo quoi!
Si cela te preoccupe dis à tes parents, comme ils savent mélanger tout chez nous en Afrique, d’organiser des elections libres et transparentes, de faire le vrai jeu democratique, et ils entendront la voix officiel du peuple de Côte d’Ivoire.
Car pendant que vous nous tenez par la chicotte et par le feu, par les barres d’acier et la faim, par l’exile, la maladie et la mort, vous prenez mon pays en otage que vous confiez a un dramane étranger, c’est-à-dire à quelqu’un qui se soucie très peu de la vie des miens, qui monte la garde sur ce pays dont vous avez fait votre source absolue de ravitaillement.
Ensuite que vous vouliez l’entendre ou pas, vous y sejournez en ce moment et vous faîtes la pluie et le beau temps. Votre picnic impérial est protegé par votre valet de dramane qui veille à ce que la sorte d’epuration ideologique que vous nous avez imposée se poursuive par tous les moyens necessaires afin que tout se passe bien pour vous.
J’ai douloureusement pensé à Laurent Gbagbo.
J’ai pensé à Simone Gbagbo, j’ai pensé à Feu Bohoun Bouabré, j’ai pensé à PASCAL AFFI N’GUESSAN j’ai pensé à maman Marie Odette Lorougnon Gnabry, j’ai pensé à maman Bro Grébé Geneviève, etc.
Mais j’ai pensé aux morts, j’ai pensé aux Ivoiriens et aux exilés, j’ai pensé aux Resistants d’Amerique, j’ai pensé aux Resistants de l’Europe, j’ai pensé à tous les Resistants d’ici et d’ailleurs, et j’ai conclu ceci: puisque vous prônez la justice et la democratie, soyez honnêtes envers vous-mêmes et liberez Laurent Gbagbo d’abord, puis tentez des elections libres, justes et transparentes et vous entendrez la voix des vrais Ivoiriens, ce peuple digne qui jamais n’acceptera d’être encore soumis avant d’être recolonisé.
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Posted by on November 3, 2013 in Politique/ Politics, Societe/ Society

 

Affaire Gbagbo vs CPI: Verdict d’Appel

Je n’ai pas encore connu ton nom jusque-là.
Alors comme ca, pour qu’on ait du mal à t’identifier, tu as mis cheveux on dirait paillasse, lunettes on dirait vitrines, avec une robe de conspiration dont je ne sait si c’est ta taille, et tu es venu toi seul parler anglais à nous les enfants de Gbagbo, or tu sais bien qu’on ne comprend pas tous cette langue-là.
Tu étais tellement gêné de nous regarder que tu t’es d’abord blotti langagièrement derrière quelqu’un que nous n’avons jamais vu ni connu, ensuite tu as gardé ton visage enfoui dans ta feuille de route impériale et tu as livré ton grand oral style marathon.
Tu n’avais pas encore mis le point final de ton discours quand tu t’es levé, et tu es parti sans même me donner la chance de voir quelle godasse tu trimbalais. Tu étais visiblement si mal à l’aise! Peut-être que ce n’était pas de ta faute.
Mais ce que tu ne sais pas, on a vu ton dos, et comme nous les dignes enfants de Gbagbo nous sommes les bons, et que nous avons la vérité de notre côté, le jour où notre OPAH va sortir de chez vous, on t’invitera à venir célébrer avec nous. Tu n’auras pas à te maquiller cette fois-ci car l’impérialisme ne pourra plus rien contre toi. Tu avanceras sans perruque, à visage découvert, et tu nous parleras droit dans les yeux, parce que toi-même tu seras contente d’avoir été libérée
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Posted by on November 3, 2013 in Politique/ Politics